Inondations, sécheresse et incendies : le réchauffement climatique n’est plus une théorie. Alors que les catastrophes naturelles s’enchaînent, les habitants des régions les plus touchées tentent de protéger leur domicile à travers une meilleure assurance habitation.
Les conséquences du réchauffement climatique
Après les incendies de cet été rencontrant une ampleur auparavant jamais égalée, c’était au tour des habitants du Gard de faire face aux fortes inondations la journée du 14 septembre. Avec les années, le réchauffement climatique devient de plus en plus palpable et ne laisse plus de place au doute concernant les effets dévastateurs qu’il peut produire.
Si on pense d’abord aux épisodes d’inondation lorsque l’on parle de catastrophes naturelles, il ne faut néanmoins pas oublier que la sécheresse joue un grand rôle dans l’apparition des incendies. Les cultures, de plus en plus sèches à cause des épisodes de canicule, s’embrasent en effet beaucoup plus rapidement au contact du feu, entraînant ainsi des épisodes d’incendie qui dépassent l’entendement.
Un bilan inquiétant pour les années à venir
On s’attend à une augmentation de 2 °C d’ici à 2050. Un bilan alarmant quand on sait à quel point chaque degré peut changer l’avenir de toute la planète. Selon les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de telle sorte que l’on ne peut désormais plus produire de retour en arrière. Certaines mutations sont jugées aujourd’hui comme étant irréversibles.
Il y a quelques semaines, un rapport nommé « United in Science 2021 » effectué par un groupe d’experts intergouvernemental, alerte les populations et les États face à l’urgence de la situation climatique. Les scientifiques sont inquiets, déclarant que nous sommes « très en retard » sur les objectifs fixés par l’Accord de Paris. Ceux-ci étaient destinés à pousser les pays concernés à revoir leur taux d’émission de gaz à effet de serre avant l’année 2020. À ce jour pourtant, seuls 113 pays se sont réengagés dans cette voie pour une nouvelle baisse de GAS de 12 % d’ici à 2030. Des pays qui, par ailleurs, ne représentent que la moitié de la production mondiale des gaz à effet de serre. À noter que la Chine représente à elle seule un quart des émissions mondiales et qui pourraient, elles, augmenter dans les années à venir.
Si des mesures ne sont pas prises immédiatement et de façon drastique, un retour en arrière ne sera probablement plus possible. La production de gaz à effet de serre est bien entendu pointée du doigt puisqu’elle est à la source du réchauffement climatique. Malgré les efforts produits par les différents gouvernements pour passer à l’électrique, le thermique reste encore le carburant le plus utilisé dans le monde. Alors que certains experts scientifiques espéraient voir changer les esprits après l’impact humain de la crise sanitaire, le retour à la normale n’a pas tardé à se faire sentir.
Face à ce constat alarmant, la population décide de prendre les devants grâce notamment à un meilleur système d’assurance incendie, également appelée assurance habitation. Si une bonne couverture ne permet pas aux habitants de limiter les risques liés à des catastrophes naturelles, elles peuvent cependant aider à se remettre sur pied.
La population s’assure
Lorsque le malheur frappe son habitation et que l’on pleure ses objets perdus, il est cependant important de pouvoir compter sur une bonne assurance habitation. Qu’il s’agisse de catastrophes liées à la grêle ou les incendies, celle-ci permet aux habitants résidant dans des régions sensibles de pouvoir obtenir une aide financière.
Si elle peut être utilisée en cas de catastrophe naturelle, l’assurance incendie peut également intervenir dans les cas suivants :
- Dégâts des eaux,
- Incendies domestiques,
- Vols dans l’habitation,
- Et bris de vitre.
L’assurance habitation a pour but d’indemniser les habitants ayant subi un sinistre ou un incident touchant leurs biens matériels. Il s’agit d’un document à présent obligatoire pour les propriétaires tout comme les locataires. En ce qui concerne les régions à risques, mieux vaut se préoccuper suffisamment à l’avance de son assurance habitation. En effet, les organismes assureurs sont moins enclins à faire affaire avec les foyers ayant déjà subi une catastrophe naturelle ou domestique.
Si les assurances habitation classiques proposent des formules comprenant automatiquement les risques liés aux dégâts des eaux et aux risques d’incendie, d’autres options peuvent être choisies par l’assuré. Ainsi, les dégâts causés par la foudre et la protection des appareils électriques peuvent être ajoutés au contrat d’assurance.
Pour pouvoir bénéficier d’une couverture adaptée, il est conseillé de se rapprocher des organismes d’assurance. Ceux-ci réunissent des experts qui seront en mesure de dire quelle formule est la plus adéquate suivant notamment la situation de la personne et son lieu de résidence. À noter, bien entendu, que les tarifs augmentent en fonction des options choisies. Un élément qu’il convient de prendre en compte, mais qui ne doit pas être déterminant dans le choix du contrat. En effet, mieux vaut anticiper d’éventuels aléas qui sont, par définition, impossibles à prévoir.
Merci pour cet article ma foi fort intéressant !
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