2021 : l’assurance-vie, toujours aussi plébiscitée par les Français

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Avec la crise sanitaire liée à la Covid-19, les Français ont épargné plus que jamais. En effet, les conséquences de cette crise sanitaire à bien eu un impact sur l’économie française. Les ménages ont réduit leurs dépenses pour faire face à une période de doute et d’incertitude. Voici quelques chiffres clé.

Les Français continuent d’épargner sur l’assurance-vie

La Fédération française de l’assurance a publié les chiffres concernant le mois de juillet 2021. Ces chiffres viennent confirmer la tendance du début d’année. Pourtant, depuis le début de la crise sanitaire, les Français ont clairement boudé l’assurance-vie à cause de cette période d’incertitude. Pour autant, l’année 2021 est très prometteuse pour les assurances-vie. Pour le septième mois d’affilée, la collecte nette mensuelle de l’assurance-vie est dans le positif.

De plus, cette collecte dépasse également, depuis sept mois, le milliard d’euros. Sur le mois de juillet 1,1 milliard d’euros ont été collectés. Ce sont 100 millions de plus que le mois de juin. Ainsi, de janvier à juillet, la collecte totale atteint +12 milliards d’euros en cumulé. Ce qui vient porter les encours cumulés à 1 848 milliards d’euros. Cela vient confirmer la progression de 5 % sur une période d’un an. Il existe de nombreux sites spécialisés qui proposent, par exemple, de se faire un avis sur l’assurance-vie Linxea.

Les unités de compte gagnent aussi du terrain

Le monde de la bourse a toujours été un marché porteur pour les placements. C’est pourquoi les unités de compte ont continué d’être attrayant pour les épargnants, même en temps de crise sanitaire. Les unités de compte ont atteint 4,9 milliards d’euros en juillet.

Ce qui est un record pour la période estivale. La part de ces unités de compte, dans les cotisations des assurances-vie, représente 39 % sur le mois de juillet, 38 % sur les sept derniers mois. Alors que sur l’année 2020, la part moyenne des unités de compte était de 35 %.

La place du PER

Le marché des plans d’épargne retraite (PER) est également sur une bonne voie. En juillet, le nombre total d’assurés sur ce type de contrat est d’environ 2 millions. Sur cette même période, les versements totaux sont évalués à 844 millions d’euros, dont 370 millions d’euros de cotisations et 474 millions d’euros pour les transferts d’autres contrats d’épargne retraite. Depuis le début d’année 2021, les cotisations cumulées des PER s’élèvent à 2,7 milliards d’euros et la collecte nette est de plus de 2,2 milliards d’euros.

La sécurité de l’assurance-vie

Les assureurs vie en France ont bien l’air d’être solides. En effet, ils ont survécu sans mal à la crise sanitaire qui avait pourtant fait chuter les bons résultats de ces derniers. Ils ont même réussi à reprendre la marche en avant pour progresser de 5 % en un an de temps. Il faut savoir que les assureurs vie sont dotés de réserves financières.

Elles sont à hauteur de 11,50 % de l’encours des fonds en euros. D’après les données concernant le rendement moyen de ces contrats, le taux est estimé à 1,1 % sur l’année 2021. Avant de souscrire à un contrat d’assurance-vie, il est important de comprendre les mécanismes qui permettent de sécuriser ce type de contrat.

La solidité financière d’un assureur vie

Si les assureurs vie ont survécu à la crise sanitaire liée à la Covid-19, c’est parce qu’ils sont soumis à des normes européennes. C’est la directive « Solvabilité 2 », depuis 2016, qui impose un ratio de solvabilité aux assureurs vie. Cela se traduit par la conservation de fonds qui doivent couvrir 100 % des passifs. Ce ratio permet de mesurer le niveau de capital que les assureurs ont a disposition pour faire face à leurs engagements.

Les assureurs vie en France paraissent financièrement solide. En effet, à la fin de l’année 2020, le ratio de solvabilité moyen était de 244 %. Bien sûr, c’est une moyenne donc le ratio peut varier d’un assureur à un autre. C’est donc le ratio de solvabilité qui donne un indice sur la solidité de l’assureur vie. Généralement, il est possible de vérifier ce ratio directement sur le site web de l’assureur vie.

Que devient l’argent placé en cas de défaillance ?

Si un assureur vie vient à faire faillite, il existe des procédures précises pour sécuriser les placements des contrats. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) va surveiller, dans un premier temps, l’assureur pour qu’il prenne des mesures sur sa situation financière. Si ce dernier n’est pas en mesure de restaurer sa santé financière, et donc de ne plus pouvoir tenir compte de ses engagements, une procédure est mise en place. En effet, un appel d’offres auprès de la concurrence doit être fait pour le rachat des contrats.

Mais aussi pour les portefeuilles de l’assureur. Et si vraiment aucun concurrent ne se manifeste pour reprendre les activités de ce dernier, l’ACPR devra faire appel au Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP). C’est un organisme public, fondé en 1999, pour protéger les assurés en cas de défaillance de leurs assureurs. Le FGAP garantit jusqu’à hauteur de 70 000 € par assureur et par personne, puis 90 000 € pour d’autres produits de rente proposés par ces assureurs vie.

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