Les Grands Moulins de Paris à Marquette-lez-Lille vont être rénovés

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Les Grands Moulins de Paris, à Marquette-lez-Lille, ont enfin reçu le feu vert du ministère des finances pour être rénovés, après des années d’abandon et de délabrement. Le bâtiment, étant inscrit aux Monuments Historiques et destiné à être transformé en logements, bénéficie de la Loi Malraux.

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Une longue attente

Pendant des années, lors de chaque cérémonie des voeux, le maire, confiant et optimiste, annonçait que les travaux étaient pour bientôt. Et chaque année, les événements lui donnaient tort et l’autorisation était refusée. La faute au ministère des finances, qui traînait la patte pour délivrer l’autorisation de transformer le bâtiment, certes, mais pas seulement. Les négociations entre la SCI Diane de la Provenchère, propriétaire du site, et plusieurs acheteurs n’ont rien arrangé à l’affaire. Un retard que le maire rend responsable d’un tragique accident survenu en juin 2016, dans lequel une jeune fille de 16 ans est morte d’une chute d’une vingtaine de mètres : “Ce drame ne serait sans doute pas arrivé si l’État avait délivré depuis quelques années cet agrément qui aurait permis de sécuriser ce site”.

L’agrément enfin obtenu

L’agrément consistant à autoriser la vente du bâtiment inscrit aux Monuments Historiques à plusieurs acheteurs a donc enfin été délivré. Le précieux sésame en poche, les travaux ne devraient pas tarder à suivre. La rénovation du bâtiment aboutira à la création de logements de standing, de commerces (de biens et de services) et de logements sociaux. Inoccupé depuis 1989, le bâtiment construit en 1920 va pouvoir bénéficier d’un relooking et d’une nouvelle vie grâce à la loi Malraux, dont la vocation est de préserver le patrimoine historique et architectural français.

La loi Malraux pour la rénovation de ce bâtiment

Un bâtiment classé Monument Historique, rénové et destiné à l’habitation, bénéficie de la loi Malraux, qui permet aux investisseurs de déduire 30% du montant total des travaux de leurs impôts sur le revenus, dans la limite de 400 000€ de travaux par an pendant 4 ans. Le plafond initial de 100 000€ ayant été revu à la hausse avec la loi de finances rectificative, investir en loi Malraux est devenu encore plus attractif.

Un voisinage qui fait tâche

Les négociations sont loin d’être terminées, puisqu’il reste à présent à convaincre le voisinage industriel, un ferrailleur et une centrale de béton, de déménager, afin d’améliorer encore l’attractivité d’un site promis à un bel avenir.

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